Topométrie routière
La topométrie routière est intimement liée aux autoroutes, aux chemins de fer, aux oléoducs et aux travaux qui s’étendent, d’une façon générale, sur de grandes distances.Topométrie cadastrale
La topométrie cadastrale, aussi appelée arpentage légal, consiste principalement à déterminer la délimitation et morcellement des propriétés foncières. C’est un champ d’activité exclusivement réservé aux arpenteurs géomètres.Topométrie souterraine
Les opérations comme l’orientation et les dimensions des tunnels et des galeries de mines, le calcule des volumes, etc, relèvent de la topométrie souterraine.Topométrie hydrographique
La topométrie hydrographique, ou tout simplement l’hydrographie, a pour but de représenter le littoral, les lacs et rivières, les fonds marins, et le reste.Topométrie industrielle
L’aménagement des installations industrielles, au moyen d’instruments optiques, constitue la principale application de la topométrie industrielle.
I.2. LA GEODESIE
La géodésie est la science qui a pour objet l’étude qualitative et quantitative de la forme de la terre et de ses propriétés physique (la gravité, le champ magnétique, ect.). La géodésie permet de localiser, avec une grande précision, des points géodésiques servant d’ossature aux levés topographiques. Les opérations de base, en géodésie, sont la triangulation, la trilatération, le cheminement de précision et le nivellement de précision. Comme les étendues sont assez grandes, on doit tenir compte de la courbure de la terre. Depuis quelques années, on a mis au point des techniques nouvelles de mesurage telle que le système Doppler (satellites), la technologie inertielle.I.3. LA TOPOGRAPHIE
La topographie (du grec graphien = dessiner) est l’art de représenter graphiquement un lieu sous forme de plans ou de cartes. La confection proprement dite de ces cartes ou de ces plans relève de la cartographie. Une carte ou un plan est la représentation graphique, à une certaine échelle, de la projection orthogonale de détails de la surface de la terre, qu’ils soient naturels (rivières, montagnes, forêts, etc.), artificiels (bâtisse, routes, etc.) ou conventionnels (limites administratives).On sait que l’échelle est le rapport de similitude entre le terrain et sa représentation sur la carte ou le plan. Si l’on a, par exemple, l’échelle 1 : 1000(ou le millième), 1cm sur le plan représente 1000cm (ou 10m) sur le terrain. Par convention et aussi parce que c’est plus simple, on prend toujours 1 pour le numérateur, et un nombre commençant par 1,2 ou 5 suivis de zéros pour le dénominateur.
Lorsque le terrain à relever est d’une superficie assez restreinte et qu’il est possible de représenter tous les détails à échelle, qui est toujours assez grande, la représentation est appelée plan. Par contre, lorsque la surface est assez grande et qu’on doit représenter certains détails par les signes conventionnels, à cause de la petite échelle requise, cette représentation est appelée carte. Fait important à signaler : dans ce dernier cas, on représente en plan une surface courbe entraînant nécessairement des déformations. Celles ci dépendent du système de projection adopté. La projection se fait, suivant un modèle mathématique donné, en fonction soit d’une surface plan, soit d’une surface conique ou d’une surface cylindrique.
Les projections peuvent être : conformes : les direction sont conservées, équivalentes : les superficies sont conservées, équidistantes : les distances sont conservées dans une direction déterminée. Dans les deux premier cas, les distances sont altérées. Quant au troisième cas, qui suscite peu d’intérêt, les distances sont conservées dans une direction déterminée.

